Saint Martin
Via Sancti Martini France
Notre association a pour objectif de développer un réseau de chemins en lien avec les grands CHEMINS européens de saint Martin de Tours.
Elle aide les marcheurs-pèlerins à partir sur ces chemins, dans un esprit de rencontre et de partage.
En collaboration avec les collectivités locales, les diocèses et les paroisses, les associations, … et toute personne s’intéressant à l’histoire et l’héritage de saint Martin, elle participe à la connaissance et à la mise en valeur du riche patrimoine martinien.
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SAINT MARTIN DE TOURS
Les grandes étapes de sa vie.
Le souvenir de Saint Martin de Tours est inscrit depuis le IVe siècle, dans la terre de l’Europe. Mais que savons-nous de sa vie, hormis le fameux épisode du manteau partagé avec un mendiant ? C’est à partir des textes de Sulpice Sévère, contemporain de saint Martin, ainsi que d’autres historiens, comme Grégoire de Tours, plus tard, que nous connaissons une partie de sa vie.
Saint Martin est né en 316, à Savaria en Pannonie, province de l’empire romain, aujourd’hui Szombathely en Hongrie.
Il passe sa jeunesse à Pavie, où son père, officier romain, est en garnison. Il découvre alors la religion chrétienne et veut être baptisé.
Fils de vétéran romain, il est intégré de force dans l’armée.
A Amiens, coupe son manteau en deux pour couvrir un mendiant qui meurt de froid. La nuit suivante le Christ lui apparaît en disant « Martin qui n’est que catéchumène, m’a couvert de ce manteau ». Il est alors baptisé.
A Worms, il quitte l’armée après avoir refusé de combattre, car il se dit d’abord « soldat du Christ ». Il rejoint alors Saint Hilaire à Poitiers.
Il voyage vers sa ville natale pour revoir ses parents et leur proposer le baptême.
En 361, il fonde le premier monastère d’Occident, à Ligugé, près de Poitiers.
En 371, Saint Martin est appelé par les habitants de Tours pour devenir leur évêque.
Évêque de Tours, il crée le monastère de Marmoutier et développe de nombreuses missions pour évangéliser les campagnes et crée les premières paroisses de la Gaule. Il fait 3 voyages à Trêves pour rencontrer les empereurs et participe à des conciles d’évêques à Bordeaux et Saragosse.
En 397, Saint Martin meurt à Candes (Candes-Saint-Martin) le 8 novembre ; il est enterré à Tours le 11 novembre
Son tombeau devient l’un des plus importants lieux de pèlerinage en Occident.
Patrimoine Martinien
Tout au long de l’Histoire, le patrimoine lié à saint Martin n’a cessé de se développer. L’un des objectifs de Via Sancti Martini France est de contribuer à la connaissance et à la mise en valeur de cet immense héritage. Qu’entend-on par là ? Ce sont non seulement les églises (environ 4000 églises Saint-Martin en France) et les monuments divers, mais aussi les vitraux, les statues, les pierres, les arbres, les cours d’eau, les fontaines, les chemins… tout ce qui montre l’implantation d’un culte martinien en France, en Europe et à travers le monde.
Le site saint-martindetours.com a été créé dans le but de faire l’inventaire de tous les lieux reliés à la figure de saint Martin de Tours.
Lettre de Via Sancti Martini France
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